vendredi 20 juillet 2012
mercredi 18 juillet 2012
Ire contre la télévision française !
La chaîne France 4, filiale du prestigieux groupe culturel de France Télévision, diffuse un direct en l'honneur du festival d’Avignon : « Nuit France 4 du OFF 2012 », ça s’appelle…
Zappant au gré des programmes de
qualité et en regret de ne pouvoir regarder les subtilités de TF1,
je m’attarde sur France 4, chaîne culturelle, dis-je, de
notre beau pays la France.
Il est de mon devoir de rectifier
quelques erreurs dues, je pense et j’espère, à une baisse
temporelle d’énergie cérébrale qui pousse les programmateurs
France-télévisionnaires à dire tout et n’importe quoi sur tout
et aussi sur n’importe quoi.
Première erreur :
la speakerine toute jouasse présenta, je cite, « de très
grandes stars au festival… ». Bon, jusque là, d’accord...
Mais, comble de la bourde journalistique, ni l’Amélie Kestermans,
ni le Florian Vallée, ne furent présentés ! Même pas évoqués
à l’arrière d’une virgule mal placée dans une phrase
bafouillée dont le contenu abscons réjouirait le téléspectateur
abs-con, lui aussi, de vraies personnalités de talent comme ces deux
belges-ci ! Faisons comme si cela était normal, après tout…
Deuxième erreur :
je reviendrais sur la tournure tellement usitée et tellement
cul-cul-la-praline qui fait la promotion des très grandes stars. De ces
très grandes stars, quatre seulement sont énumérées,
toutes issues de ces one man show à salle comble, aux places chères,
blagues vendues, rires achetés, publicités dorées et de toute
l’entreprise rodée de la belle comédie réservée aux très
grandes stars.
Pas un mot sur ces saltimbanques de
fortune qui errent d’histoire en histoire, pas un regard porté sur
ces magiciens fabuleux qui font naître le monde à même les
planches et pas une lumière sur les alchimistes urbains qui arborent
le rêve et l’imaginaire. La comédie, la bonne vieille comédie
(ah, la comédie !), celle qui entre sur la scène en claquant
la porte de décors impeccables, celle qui surfe sur les
sempiternelles histoires de coucherie, d’adultère, de
ciel-mon-mari, de formules grasses et rouillées, de voix criardes et
pénibles, c’est cette bonne vieille comédie (ah, la comédie !),
celle des très grandes stars, qui ravit la masse avide de
DIVERTISSEMENT.
Troisième
erreur : ces superviseurs du groupe de France télévision
(groupe qui est accrédité comme un groupe hyper méga pointu) sont
les responsables mêmes –oui, précisément, eux– de la
décrépitude de ce concept mystique et en voie de disparition que
l’on ose encore nommer : la culture. Ils gangrènent sans la
moindre once de vergogne les quelques élans poétiques en tapissant
les écrans, les murs et les rues de leur pâte à tartiner gluante.
Ce conglomérat indigeste colle et son parfum nauséabond d’humour
putréfié empeste nos tristes cerveaux en manque de beauté.
Le festival d’Avignon, haute sphère
de la création artistique, se voit prostitué par le choix de
quelques sbires ignorants de la cause dramatique et optant, par leur
puissance décisionnaire léthargique, pour des choix
cul-cul-la-pralinesques, disai-je.
Alors, vive la télévision, vive la
France…
…et que soient loués les hérétiques
de l’art dramatique.
Hugo F. - France
La rue.
"Le théâtre, c'est la poésie qui sort du livre pour descendre dans la rue."
Federico Garcia Lorca
mardi 17 juillet 2012
66 ème festival d'Avignon !
Première série:
La diversité descend dans la rue : le festival laisse libre cours à un métissage de couleurs et de costumes.
C'est la richesse de la culture confondue qui s'offre à vous.
Publié par Angélina Uloma NWACHUKWU
La diversité descend dans la rue : le festival laisse libre cours à un métissage de couleurs et de costumes.
C'est la richesse de la culture confondue qui s'offre à vous.
Publié par Angélina Uloma NWACHUKWU
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